L’Atelier d’Hybridations Anthropologiques (AHA) est une initiative collective de chercheurs associées au Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains de l’Université Libre de Bruxelles. Il vise à développer un espace de réflexion et d’expérimentation à l’interface de la recherche anthropologique et de l’univers des arts et techniques. Ce carnet hypothèses se veut être le prolongement des activités de l’atelier.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
L'équipe AHA (31 août 2015). AHA. AHA - Atelier d'hybridations anthropologiques. Consulté le 10 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/aun3
En vue de convergences entre le monde l’art et la recherche anthropologique, je pense à la mise en route de l’esprit humain au moyen de bricolages mentaux d’ éléments disparates pris en considération tant dans l’art que dans les sciences humaines. Je serais moins affirmatif concernant la preuve dégageant la vérité scientifique du procès de son expérimentation ! Points de rencontres entre l’Art brut d’un Jean Dubuffet, ou alors je citerais les artistes du groupe Cobra, notamment Apel, ! Rauschenberg ou un Baselitz ou plus près de nous : le Hollandais Jeff Koons qui a pris possession des appartements de Versailles il y a de cela quelques années ! Parallélisme entre l’ Art brut et celui des peuples premiers bien que pour moi , ces similitudes renvoient à des questions plus fondamentales qui seraient à chercher du côté des rapports physiques aux sentiments émotionnels et à leurs mises en scène souvent très structurées chez les peuples premiers ! Mort prématurément, je citerais aussi le haïtien d’origine, Jean – Michel Basquiat qui fait référence dans ses tableaux aux aspects trashs et à la jungle des métropoles ! – je cite de mémoire tous ces artistes, je vous prie d’excuser certaines approximations. En ce qui concerne l’auto-répression des affects et le capital de reproduction symbolique des acteurs sociaux mis en œuvre , je pourrais également mettre en exergue Norbert Elias et son ouvrage que j’ai dévoré à l’époque :”La Société de cour “. Charles-Henri Batjoens, ULB-Bibliothèques/Alumnus